MUSIQUES OBSCENES: QUAND LES BAMILEKES S'EN MELENT
On pensait que les obscènetes musicales étaient l'apanage des filles betis qui excellent dans le rythme bikutsi; O que non! Voilà que les gens de l'ouest Cameroun s'en melent.
Pourtant réputées pour etre des modèles de vertu, d'obeissance et de pudeur, les filles bamilékés à travers leur artiste phare JIJI CREA ( en photo), viennent de montrer aux yeux des camerounais que ce n'était pas de ce coté que nous viendrait de la bonne musique. Elle s'appelle JIJI CREA, originaire de l'ouest cameroun et vient de mettre sur le marché discographique un titre d'une rare grossièreté.Quand on fini de regarder son clip vidéo, on en revient pas qu'on puisse etre aussi obscène. En effet dans sa chanson, elle clame haut et fort qu'elle est une bordelle, et que son appareil n'a pas de compteur. "je donne à qui je veux".
Dans l'échelle des obscènetés, Tchakala, Amazone ou encore Coco l'argent viennent en sous catégorie; tellement c'est brut, grossier, et pornographique.
Devant l'ampleur que prend les musiques de bas de ceintures, c'est l'identité culturelle du Cameroun qui se trouve à la poubelle.Comment comprendre qu'on puisse se lever un matin et débiter à bouche que veux-tu autant d'insanités sans la moindre pudeur;sans penser un seul instant que nos enfants, ainsi que les enfants de nos enfants écouteront ça un jour. Non Mademoiselle JIJI CREA ce que vous faites n'est pas de la musique, c'est de la pornographie auditive.Quand on est né au pays de Manu Dibango, Yannick Noah, Georges Seba, Anne Marie Nzié,Claude Ndam,Eboa Lotin,Talla André Marie, on se doit de respecter la musique. Anyway, tout en critiquant vos paroles obscènes, nous vous encourageons dans la créativité.
LA REDACTION