A l’Arena, l’Afrikan Zik Festival tourne à la débâcle

02/07/2017 23:30

Malgré tous les efforts consentis par l'organisateur, malgré tous les moyens financiers mis en jeu, (billtes d'avion, séjours,), L'ARFIKAN ZIK s'est soldé par l'absence du public.PROPUSLTARS reprend ci dessous, le recit du journal suisse 24h MOBILE

A l’Arena, l’Afrikan Zik Festival tourne à la débâcle

Concert Dimanche soir, les spectateurs ont trouvé portes closes. Et samedi, les musiciens étaient absents.

Christian Bernet

 

L’Afrikan Zik festival avait le temps pour lui. Un temps pluvieux qui aurait dû remplir la salle de l’Arena. Et une programmation qui devait attirer «tous les Africains de Genève», comme le croyait l’organisateur. Pourtant, tout a viré au fiasco complet. Plusieurs spectateurs mécontents ont appelé la Tribune de Genève, avec le sentiment de s’être fait gruger.

C’est le cas de Richard Seiler, de Nyon: «J’ai acheté mon billet 94 francs. Le festival commençait à 16 heures samedi. Je suis arrivé à 18 heures, la scène n’était pas prête. Nous étions quelques dizaines de spectateurs, et aucune musique. Vers 20 h 30, un groupe inconnu a joué quatre ou cinq morceaux, puis s’est arrêté. C’est tout.» Le ton monte dans la salle, les gens demandent des explications. Elles ne viennent pas. En guise de concerts, quelques disques sont joués.

Surprise à un ami

Caroline Munoz, qui voulait faire une surprise à son ami, a vécu la même soirée samedi: «L’organisateur se débinait, donnait des explications farfelues. Nous avons demandé à être remboursés. On nous a répondu que nous n’étions pas assez nombreux. En fait, tout cela était de notre faute.»

Dimanche soir, rebelote, mais en pire. Les portes de l’Arena sont closes. Une pancarte indique que le festival est annulé «pour des raisons indépendantes de notre volonté». Les spectateurs arrivent et butent sur la pancarte.

Sofia est venue de Lausanne avec ses enfants et ses amis: «J’ai payé cinq billets à 50 francs, c’est rageant. Au moins, le parking coûtera moins cher.»

Depuis l'Allemagne

Farida et Marco ont fait la route depuis Fribourg-en-Brisgau. Trois heures et demie: «Et on a tourné dans tout Genève avant de trouver l’endroit. On fait un tour au bord du lac et on repart.»

Quant à Serge et Nadine, ils sont venus de Zurich en train: «On a loué un hôtel, j’ai pris congé lundi. Ça fait très mal», se lamente Serge.

Il rêvait

Que s’est-il passé? Nous n’avons pas réussi à joindre l’organisateur. Mais Jean-Pierre Simonin, directeur de l’Arena, donne quelques explications. «La billetterie ne marchait pas. Nous lui avons conseillé d’annuler, mais il était sûr qu’il allait remplir la salle.» L’Arena a réussi à se faire payer: 20 000 francs pour les trois jours et autant pour la technique. «Il a vraiment cherché des sous partout. Je peux vous dire qu’il était de bonne foi. Il n’a voulu gruger personne. Mais il rêvait.» L’Arena, qui ne fait que louer la salle, ne remboursera rien. Quant à l’organisateur…

source: mobile2.24heures.ch/articles/5959434dab5c373120000001

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